Fin avril, un réseau d’avortement clandestin a été démantelé au Maroc dans la ville de Marrakech. Six de ses membres vont être jugés le 24 mai prochain, dont deux internes en médecine, un étudiant en médecine et un pilote qui était chargé d’importer d’Espagne les médicaments. Les IVG clandestines étaient pratiquées dans un appartement de Marrakech, chacune était facturée aux femmes 3.000 dirhams, c’est-à-dire environ 280 €. Les accusés sont poursuivis pour pratique illégale de l’avortement et importation illégale de médicaments.
Les pressions pro-avortement se sont multipliées au Maroc ces dernières années, mais la pratique demeure interdite, passible de 6 mois à deux ans de prison pour les femmes et de 1 à 5 ans pour les personnes réalisant l’IVG.
AFP (14/05/2019)