Dans une décision sans précédent, la cour des affaires familiales de Krayot, dans le nord d’Israël, a autorisé l’utilisation à titre posthume du sperme d’un homme décédé, malgré sa demande de destruction.
L’homme, un contre-ténor, est décédé des suites d’un cancer. Avant de commencer la chimiothérapie, il avait congelé une partie de son sperme. Au moment de sa mort, la seule sœur de cet homme a découvert qu’elle était infertile et a cherché à utiliser le sperme congelé de son frère via une mère porteuse pour assurer une « continuité de la lignée familiale ». Elle a alors découvert que le sperme de son frère était sur le point d’être détruit, celui-ci ayant signé une clause à cet effet en cas de décès.
La famille a interjeté appel et la cour des affaires familiales de Krayot, malgré l’opposition de l’État, l’a autorisée à utiliser le sperme du défunt dans le cadre d’une GPA.
Times of Israël (28/10/2019)