En se présentant dans un hôpital irlandais pour des douleurs au dos fin octobre, une jeune femme indienne a été "informée qu’elle était en train de faire une fausse couche". Ayant "accepté l’idée qu’elle était en train de perdre son bébé", la jeune femme "a demandé que sa grossesse soit interrompue s’ils ne pouvaient pas sauver son enfant". A cette demande, le médecin aurait précisé, selon quotidien irlandais Irish Time: "tant qu’il y a un rythme cardiaque foetal, nous ne pouvons rien faire". Dans les jours qui ont suivis, "le coeur du foetus s’est arrêté" et "la jeune femme, conduite en soins intensif, y est décédée de septicémie ".
Le Premier ministre irlandais Enda Kenny, interpellé par des députés au Parlement, "a déclaré qu’il ne souhaitait pas commenter ce drame avant d’avoir les conclusions de deux enquêtes sur les circonstances du décès" de la jeune femme.
En Irlande, "l’avortement est interdit […] sauf quand la vie de la mère est en danger, selon une décision de la Cour suprême de 1992", mais "aucune loi n’a été votée pour faire appliquer cette décision. L’actuel gouvernement a annoncé son intention de légiférer".
AFP 14/11/12