En Iran, la loi sur le « soutien à la famille et le rajeunissement de la population » est entrée en vigueur le lundi 15 novembre 2021 au soir. Elle avait été approuvée par le Parlement en octobre (cf. Iran : face à la politique nataliste, le planning familial à l’arrêt).
La loi restreint l’accès à l’avortement, à la contraception, aux services de stérilisation volontaire. Le but est d’augmenter le nombre de naissances. L’avortement peut être autorisé en cas de menace pour la vie de la mère ou d’anomalie fœtale (cf. En Iran, il ne nait plus d’enfants porteurs de trisomie 21). La loi interdit aussi, sauf exception, « la distribution gratuite de produits contraceptifs et interdit les stérilisations volontaires pour les hommes et les femmes ».
Les experts de l’ONU ont appelé les autorités iraniennes à abroger cette loi. Ils estiment qu’elle constitue une « violation flagrante du droit international ». Ils dénoncent « une violence sexiste ». Ils estiment que « la criminalisation de l’avortement peut constituer un traitement cruel, dégradant et inhumain », qu’ils comparent à « de la torture ».
Sources : 7 sur 7 avec AFP (16/11/2021) ; UN (16/11/2021)