Un traitement à base de cellules souches pluripotentes induites (iPS) a permis d’améliorer la fonction motrice de deux patients atteints d’une lésion de la moelle épinière [1]. Actuellement il n’existe aucun traitement « efficace » contre la paralysie causée par de graves lésions de la moelle épinière.
Quatre patients avaient été traités dans le cadre de « la première étude clinique de ce type », selon des scientifiques japonais de l’université Keio (cf. Japon : des cellules iPS utilisées avec succès sur un patient paralysé). Autorisée en 2019, elle avait vu son recrutement retardé en raison de la crise du Covid-19.
Les chercheurs ont transplanté deux millions de cellules iPS dans la moelle épinière de ces patients. L’objectif principal de cette étude clinique était d’abord de « confirmer la sûreté de cette méthode de traitement ». Aucun « effet indésirable grave » n’a été constaté chez les quatre patients traités après un an de suivi. Au delà, l’un des patients est désormais « capable de se tenir debout sans soutien et s’entraîne à marcher ». L’homme « âgé » avait été blessé lors d’un accident.
Outre l’équipe de Hideyuki Okano, professeur de l’université de Keio responsable de cette recherche, d’autres scientifiques étudient le potentiel des cellules iPS, notamment pour la maladie de Parkinson (cf. Cellules iPS : une « première bioproduction réussie d’une thérapie cellulaire pour la maladie de Parkinson »).
[1] Les chercheurs se focalisent sur des lésions « très récentes », « de 14 à 28 jours avant l’intervention chirurgicale »
Sources : The Japan Times, Jiji (22/03/2025) ; Medical Xpress (22/03/2025) ; AFP (22/03/2025)