"L’hôpital serait un excellent terrain d’expérimentation pour développer l’intéressement collectif dans la fonction publique." C’est ce que révèle un article publié aujourd’hui dans Le Quotidien du Médecin.
Concrètement, l"intéressement collectif "consiste à instaurer des primes variables en fonction de la performance des agents et/ou des services." "Issue du secteur privé, cette philosophie managériale est exportée" dans le secteur public, et semble particulièrement propice à la branche hospitalière. En effet, "la gouvernance et la réglementation hospitalière [notamment avec l’instauration du T2A, cf. Synthèse de presse quotidienne du 30 janvier 2013] offriraient le cadre ‘le plus adapté’ au déploiement de l’intéressement collectif."
Si "une forme d’intéressement (non monétaire)" existe déjà à l’hôpital, l’association Fondact propose d’introduire un mécanisme "d’intéressement collectif distribué". "Il s’agit cette fois d’espèces (…) reversées à chaque agent si les objectifs sont atteints." Pour Alain Verret, rapporteur, ce dispositif se conçoit comme un "moyen de valorisation de l’acte médical". Cependant, on peut craindre qu’un tel système présente un risque de dévalorisation des "activités humaines auprès du patient (toilette, écoute, consolation…)" (Cf. Synthèse de presse quotidienne du 30 janvier 2013).
Le Quotidien du Médecin (Anne Bayle-Iniguez) 31/01/2013 – economiematin.fr 30/01/2013