Intelligence artificielle et santé : « Qui est responsable à la fin du diagnostic ? »

Publié le 11 Avr, 2018

« Comment l’IA bouleverse-t-elle l’industrie de la Santé ? » Alors qu’Emmanuel Macron vient d’allouer 1,5 millions à l’intelligence artificielle, la santé apparait, pour Thomas Jamet, président d’IPG Médiabrands, comme « un des domaines d’application privilégié de l’Intelligence artificielle ».

 

La santé est concernée travers l’utilisation des données, ces informations personnelles recueillies par des entreprises ou par des géants de la technologie comme Google, qui vont servir à améliorer les prédictions de certains éléments dans le but d’améliorer la Santé publique. Par exemple, depuis plusieurs années, Google essaie grâce aux mots clés utilisés dans les moteurs de recherche de prévoir une épidémie de grippe à tel endroit. Ensuite, la modélisation statistique des données en une sorte d’algorithme devrait permettre de prédire l’arrivée de grippes à des moments particuliers. Cette fonction repose sur le recueil d’information.

 

L’intelligence artificielle, ce sont aussi les machines learning pour « aller plus vite au cœur des maladies potentielles ». Une des applications concrètes se trouve dans la médecine prédictive : un moteur de recherche visualise les « datas » pour des applications globales ou personnelles. C’est une montre connectée qui permet de gérer l’apnée du sommeil et qui permet d’améliorer le quotidien d’une personne. Elles doivent aussi permettre de présager de l’évolution d’une maladie ou bien, plus effrayant de prévoir la santé ou l’échéance de la mort à partir de données comme les facteurs héréditaires, le lieu de vie l’âge, les conditions de vie…

 

Pour Thomas Jamet, les freins aujourd’hui sont essentiellement législatifs. Côté médecins, ils se demandant s’ils ne vont pas être remplacés par des robots. Une interrogation qui en fait surgir une autre : « Qui est responsable à la fin du diagnostic ? ».

BFMtv (10/04/2018)

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