PMA pour les femmes homosexuelles et célibataires (article 1), accès aux origines sans possibilité d’établir de filiation avec le géniteur (article 2), autoconservation des ovocytes (article 2), filiation à l’égard de deux mères (article 4), recherche sur l’embryon humain jusqu’à 14 jours, libéralisation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh), création de gamètes artificiels, de copies d’embryons humains (articles 14 et 15), d’embryons chimères, d’embryons transgéniques (article 17), extension de la technique du bébé médicament (article 19bis), banalisation de l’avortement tardif (article 20).
Le 29 juin, l’Assemblée nationale a voté le texte définitif de la loi de bioéthique, et Gènéthique vous propose une infographie afin d’en décrypter les nombreux enjeux. Les réserves des sénateurs auront été ignorées (cf. Le Sénat rejette le projet de loi bioéthique : « nous n’avons pas la même conception de la personne humaine »), comme les alertes de plusieurs députés (cf. Projet de loi de bioéthique : « On s’est moqué de nous et donc aussi des Français » [Interview]). En matière de bioéthique, le débat démocratique a fait long feu.
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