Depuis la fin du mois de mars, date à laquelle le confinement a été décrété en Inde, les greffons prélevés sur personnes décédées ont chuté. Aussi, pour faire face à la pénurie, le gouvernement de l’État du Karnataka a décidé de modifier ses règles. Désormais, un hôpital peut prélever les organes d’un patient en état de mort cérébrale, pour les transplanter à un patient du même établissement.
« Un virage à 180 degrés pour le Jeevasarthakathe », l’organisme qui coordonne les transplantations dans le pays. Il avait en effet retiré en février les subventions internes aux hôpitaux, « soupçonnant des actes criminels ». Le gouvernement suspectait alors des accords entre des hôpitaux et de plus petits centres de santé « afin d’obtenir des patients sur le point d’être déclarés en état de mort cérébrale ».
Pour aller plus loin :
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Source : Times of India, Sunita Rao T (30/08/2020)