Une équipe du laboratoire de bio-ingénierie tissulaire de Bordeaux “vient de réussir à imprimer des fragments de peau à partir de différents types de cellules humaines cultivées in vitro”, ce qui permet d’envisager l’impression de peau directement sur les grands brûlés.
Le laboratoire bordelais ambitionne d’utiliser la technique du laser pour la bio-impression. Cette technique a l’avantage d’assurer une “plus haute résolution, et surtout, de réduire le stress des cellules utilisées pour l’impression”. Pour Fabien Guillemot, chargé de recherche à l’Inserm et co-directeur de l’équipe ayant mis au point l’impression de fragments de peau, “dans le domaine de la bio-impression, la technologie Laser est celle qui offre la résolution la plus élevée”.
L’impression de tissus de la peau répond notamment aux besoins de la médecine régénérative.
Sciences et Avenir (Hugo Jalinière) 09/07/2014