Selon une étude du Pr Robert Lanza, responsable scientifique d’Advanced Cell Technology, les ovocytes de vaches, lapines et autres mammifères ne peuvent servir de point de départ pour des cellules souches. Rappelons que certains chercheurs espéraient, en créant des embryons hybrides humains-animaux issus de l’intégration d’ADN humain dans des ovocytes d’animaux, disposer de cellules souches embryonnaires au patrimoine génétique presque totalement humain.
Robert Lanza et son équipe sont en effet parvenus à remplacer le noyau de plusieurs embryons humains et à amener les clones jusqu’au stade de la morula puis à les diviser en huit puis seize cellules. "Mais les choses se sont gâtées quand il s’est agi de remplacer des noyaux de cellules de lapin, souris ou vache par des noyaux de cellules humaines." "Nous avions de beaux petits embryons mais cela n’a pas marché : au lieu de se transformer en bons gènes, les ovocytes d’animaux ont tout fait capoter", a déclaré le Pr Lanza.
Pour Ian Wilmut, directeur du Centre for Regenerative Medicine d’Edimbourg et rédacteur en chef de la revue Cloning and Stem Cells qui publie l’étude, "cette étude (…) montre que les ovocytes d’animaux ne peuvent vraisemblablement pas servir de réceptacle pour la reprogrammation du noyau de cellules humaines".
Romandie News 02/02/09 – Life News 02/02/09 – Radio Canada.ca 02/02/09 – Bio Edge 25/02/09