La création de la plateforme française de données de santé, le Health Data Hub, avance (cf. Données de santé en France : la mise en place d’un Health Data Hub en 2019) et un prototype devrait voir le jour le 31 octobre prochain. Ce 16 avril, les dix premiers projets retenus ont été présentés au ministre de la santé, Agnès Buzyn. Ils ont été sélectionnés sur plusieurs critères : « maturité des projets, intérêt public, caractère innovant, bénéfices attendus ou capacité à partager les données ». Parmi les dix lauréats :
- Deepsarc, « consiste à étudier l’impact des traitements sur des données de vie réelle afin de définir des schémas thérapeutiques pertinents et efficaces pour le sarcome, catégorie de tumeurs rares pour laquelle l’efficacité́ des essais cliniques arrive à ses limites »
- Pimpon, qui « vise à mobiliser les données du SNDS pour estimer la « prévalence réelle » des complications liées aux interactions médicamenteuses » et « créer des alertes très pertinentes pour les médecins afin de réduire l’incidence des complications graves, fréquentes et prévisibles ».
- Hydro, un projet pour « développer une solution permettant de prévenir les crises d’insuffisance cardiaque pour les patients porteurs de pacemakers/défibrillateurs grâce à l’analyse des données de télésuivi par intelligence artificielle ».
- Arac, qui « ambitionne de calculer les restes à charge finaux réels des patients » en croisant les données de remboursement de Malakoff Médéric Humanis avec celles de l’assurance maladie.
- Deep, « se propose d’évaluer l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le dépistage organisé du cancer du sein ».
- Enfin Oscour, veut « d’améliorer la surveillance sanitaire en France » en créant « une base chaînant l’ensemble des données issues du réseau de surveillance Oscour® avec les données médico administratives du SNDS ».
Le Quotidien de Médecin, Sophie Martos (17/04/2019)