Selon le rapport annuel 2023 de la loi Our Care, Our Choice (OCOCA), présenté par le Bureau de la planification, des politiques et du développement des programmes du ministère de la Santé de l’État d’Hawaï, les demandes de prescription d’« aide à mourir » ont augmenté de près de 35% par rapport à l’année précédente. Au total, 91 patients y ont eu recours, soit 31 de plus qu’en 2022.
Cette augmentation serait due aux modifications apportées à la loi OCOCA, promulguée en 2019, qui permet aux personnes majeures résidant à Hawaï, atteintes d’une maladie en phase terminale et ayant une espérance de vie inférieure à 6 mois, de se voir prescrire des substances létales (cf. Hawaï : le gouverneur élargit l’accès au suicide assisté). En effet, depuis le 1er juin 2023, les infirmières diplômées en pratique avancée peuvent prescrire la substance et la période d’attente entre la première et la deuxième demande orale d’un patient pour une prescription d’« aide à mourir » a été réduite à cinq jours, contre 20 jours auparavant. Le délai pouvant être supprimé si le personnel médical estime que le patient ne survivra pas aussi longtemps.
Selon le rapport, la plupart des participants au programme avaient reçu un diagnostic de cancer en phase terminale et environ 80% d’entre eux étaient inscrits dans un centre de soins palliatifs.
Source : Spectrum news, Michael Tsai (10/07/2024)