L‘Inserm publie les résultats d’une expertise collective commanditée par l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé. Il apparaît que le pourcentage d’enfants atteints d’un handicap à la naissance ne baisse pas depuis 30 ans. Il a même augmenté avec le nombre croissant d’enfants nés prématurément, de jumeaux ou de triplés conçus à la suite de traitements de la stérilité et "la prescription quasi anarchique des inducteurs d’ovulation".
Le compte rendu préconise une meilleur coordination des services pour prendre en charge les soins de ces enfants durant leurs 6 premières années. Il ajoute : "les effets de l’intégration des parents aux programmes de prises en charge ont été mesurés au travers d’une diminution du stress, d’un meilleur ajustement aux besoins de leur enfant et de leur équilibre conjugal."
Le groupe d’experts dénonce la banalisation du recours aux stimulations ovariennes et recommande de veiller à l’application de bonnes pratiques en matière de procréation assistée.
En ligne : Synthèse de l’ouvrage sur www.inserm.fr
Le Figaro (Catherine Petitnicolas) 22/09/04