Une étude récente publiée par le New England Journal of Medecine a révélé des effets secondaires alarmants pour les greffes de cellules fœtales dans le cas de la maladie de Parkinson.
La technique qui consiste à greffer des neurones provenant de fœtus dans le cerveau malade, permettant ainsi de produire de la dopamine (le neurotransmetteur manquant dans cette maladie), a permis dans un premier temps une régression «significative » des symptômes chez les patients les plus jeunes.
En revanche, dans la deuxième année plusieurs patients ont présenté des troubles décrits comme dramatiques.
Ces effets secondaires ont déclenché aux Etats Unis un arrêt des greffes de cellules fœtales, ce qui va dans le sens de la nouvelle politique de Bush. En France, cette technique a également été interrompue alors que d’autres alternatives comme les méthodes de stimulation cérébrale semblent obtenir d’excellents résultats.
Libération 10-11/03/01