Le parlement britannique examinait mardi 14 décembre 2004 un projet de loi qui doit encadrer les pratiques médicales en fin de vie. Le texte permet à un patient incurable de refuser la prolongation des soins. Il peut prononcer des voeux en ce sens à l’avance et pour les personnes atteintes de démence, une tierce personne peut prendre la décision à leur place.
L‘euthanasie et l’assistance au suicide sont interdits en Grande Bretagne. Selon le gouvernement, cette proposition de loi a pour but de clarifier les textes en vigueur. Tandis que de nombreux médecins, dont des médecins chrétiens, dénoncent "un texte qui introduit l’euthanasie par la porte de derrière" dans un pays où prime la tradition des soins palliatifs.
Les députés travaillistes opposés à ce texte ne pouvaient pas voter en conscience. Le parti du Labour ayant validé le texte en bloc.
La Croix (Chloé Leprince) 15/12/04