Le gouvernement britannique vient de lancer un livre sur la génétique dont l’objectif est de définir comment les patients pourront bénéficier des progrès de la génétique et d’évaluer les bénéfices de la génétique pour la santé.
Ce livre propose d’élargir le dépistage anténatal notamment à la trisomie 21, de consacrer des fonds à la recherche sur les maladies génétiques, de réfléchir à la possibilité de conserver l’ADN des nouveaux nés et d’introduire une loi condamnant les prélèvements d’ADN sans consentement.
72 millions d’euros devraient ainsi être consacrés à la recherche génétique : 26 millions d’euros pour l’extension des tests génétiques, 4,3 millions d’euros à la recherche en thérapie génique concernant les maladies monogéniques et 3,6 millions d’euros à la mucoviscidose. Enfin 3,6 millions d’euros seront consacrés à la recherche en pharmacogénétique.
En France un rapport de la Cour des comptes dénonçait le mois dernier l’absence de recherche publique thérapeutique sur la trisomie 21 alors qu’en 1999, le coût de dépistage de cette déficience mentale était d’environ 100 millions d’euros…
Guardian 24/06/03 –