En Grande Bretagne, des associations ont lancé mercredi une action judiciaire pour faire annuler la législation de janvier 2001 qui légalisait la destruction d’embryons humains pour la recherche sur les cellules souches et autorisait le clonage en se basant sur la loi de 1990 sur la fécondation humaine et l’embryologie. Cette loi permettait la création et la destruction d’embryons pour certains types de recherche médicale. Par la législation de janvier, le Parlement a étendu ces recherches sur les cellules souches embryonnaires. Le mouvement Prolife proteste la légalité de ce vote car la loi de 1990 ne se réfère qu’à la fécondation in vitro puisqu’en 1990 il n’était pas encore possible d’obtenir des embryons sans fécondation. Ainsi si la cour déclare que la loi de 1990 ne concerne que les embryons obtenus par fécondation in vitro, les nouvelles réglementations ne seraient pas valides.
Le Figaro 02.11.01