Aux Etats-Unis, depuis l’Immigration and Nationality Act, la transmission de la citoyenneté était réservée aux parents génétiques uniquement. Mais un récent amendement relatif à la politique d’immigration vient de modifier les définitions de “mère” et de “parents” pour inclure également la mère porteuse.
Ainsi, un bébé né d’une mère porteuse américaine, et dont les parents d’intention seraient d’une toute autre nationalité, pourrait obtenir la nationalité américaine. Si l’objectif des partisans de cette extension est de pallier un “vide juridique”, cette ouverture de la loi n’est pas sans effet pervers et soulève des oppositions : elle permettra indirectement d’ “acheter” la nationalité américaine pour un enfant conçu par GPA.
Bioedge (Xavier Symons) 02/10/2014