La 3ème Conférence de Casablanca se tient ces 4 et 5 juin à Lima, au Pérou. Une rencontre qui réunit juristes, universitaires et personnalités politiques de plusieurs pays, tous travaillant pour l’abolition universelle de la gestation par autrui (GPA). L’évènement est organisé par la Déclaration de Casablanca en collaboration avec l’Institut des droits de l’homme de la Faculté de droit et l’Institut des sciences de la famille de l’Université de Piura.
Alors que le marché mondial de la maternité de substitution devrait atteindre 129 milliards de dollars d’ici 2032, cette conférence se tient dans l’un de ses principaux foyers. En effet, l’absence de législation en Amérique latine et la présence d’un grand nombre de femmes vulnérables et pauvres, qui sont autant de mères porteuses potentielles, favorisent le développement de cette pratique (cf. GPA : des femmes pauvres exploitées en Argentine).
A Lima la conférence abordera les questions juridiques, la neurobiologie, l’éthique de la reproduction, l’opinion publique et l’anthropologie [1]. Jorge Cardona Llorens, ancien membre du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, Luz Pacheco, actuelle présidente de la Cour constitutionnelle du Pérou, et Olivia Maurel, porte-parole de la Déclaration de Casablanca, figurent parmi les orateurs.
Après Casablanca, en 2023, où plus de 100 experts de 75 nationalités avaient adhéré à la Déclaration, et Rome, en 2024, où des membres du gouvernement italien ainsi que le Pape François avaient témoigné de leur soutien, le groupe d’experts de la Déclaration de Casablanca continue à défendre à travers le monde l’adoption d’un traité international pour abolir la GPA (cf. « La GPA est un marché mondial qu’il faut abolir internationalement »).
[1] Voir le programme de la conférence
Source : Déclaration de Casablanca, communiqué de presse (05/06/2025) – Photo : Déclaration de Casablanca