Le conseil portugais de la procréation médicalement assistée a donné samedi son accord pour un premier cas de gestation pour autrui (GPA). Il concerne une femme de 30 ans qui a subi une « ablation de son utérus des suites d’une endométriose sévère », et sa mère âgée de 50 ans « qui a accepté de donner naissance à son petit-enfant ». Les ovocytes de la femme de 30 ans, qui avaient été prélevés et congelés avant l’ablation de son utérus, seront utilisés.
Depuis l’autorisation de cette pratique au Portugal en juillet 2016[1] (cf. Le Portugal passe outre le veto présidentiel et autorise la GPA), de « nombreuses requêtes » ont été adressées au conseil de la PMA, mais il s’agit de la première demande examinée et approuvée à l’unanimité par les membres du conseil. Le dossier doit ensuite être présenté à l’Ordre des médecins dont l’avis, attendu sous 60 jours, n’est pas contraignant.
[1] La loi portugaise autorise le recours à une mère porteuse dans le cas de stérilité féminine liée notamment à l’absence ou au dysfonctionnement de l’utérus, et « sans contrepartie financière ». Les parties concernées doivent signer un contrat écrit « qui précise notamment les dispositions à prendre en cas de malformation du fœtus ou d’une éventuelle interruption de grossesse ».
AFP (9/09/2017)