Selon une étude menée par des généticiens de l’University of California (San Francisco), les femmes d’origine latino-américaine seraient porteuses d’une mutation génétique qui les rendrait moins susceptibles de développer le cancer du sein.
Ainsi, dans le cas où ces femmes auraient hérité de cette mutation génétique des deux côtés de leur famille, elles “auraient 80% en moins de risque d’avoir un cancer du sein que la moyenne“. Lorsqu’elles ne l’ont hérité que d’un de leurs parents, ce taux serait tout de même de 40%.
Selon les résultats de l’étude publiée dans la revue Nature Communication, cette mutation génétique se situe au niveau du chromosome 6, “est apparemment typique des peuples indiens indigènes d’Amérique du Sud” et “a un effet protecteur contre certains cancers“.
Concrètement, les femmes porteuses de cette variation génétique auraient “un tissu mammaire moins dense“. Or, poursuit le site d’information Slate.fr, “avoir un tissus mammaire très dense [serait] un facteur connu de risque de cancer“. L’équipe de généticiens a étudié plus de 11 000 femmes d’origine éthniques différentes et procédé à l’analyse de leurs génome afin de “trouver des différences dans leur ADN qui seraient susceptibles d’expliquer les variations concernant le risque de cancer du sein“.
Slate.fr (Claire Levenson) 21/10/2014