Demain jeudi 19 février, Gènéthique sera au colloque organisé par le Sénat sur le thème “La fin de vie: quels nouveaux droits?”, en présence d’Alain Claeys et Jean Leonetti.
Pour préparer les échanges, le Sénat a proposé à des comptes twitter impliqués dans les questions relatives à la fin de vie, de poser des questions. Il s’est tourné vers Gènéthique qui a joué le jeu en soumettant trois questions.
Sur l’engagement des pouvoirs publics sur le développement des soins palliatifs. Manuel Valls a annoncé, devant l’Assemblée nationale le 21 janvier dernier, que le développement des soins palliatifs serait pris en considération dans le projet de loi Santé. Or, à ce jour, le projet de loi Santé ne contient pas expressément le terme de “soins palliatifs”. Pourquoi ne pas intégrer le volet des soins palliatifs dans le projet de loi relatif à la fin de vie ? Son absence est-il une façon d’avouer que cette proposition de loi favorise l’option euthanasique ?
Sur l’objection de conscience. Pourquoi, à l’issue de son examen en commission des affaires sociales, la proposition de loi sur la fin de vie ne prévoit-elle pas d’accorder l’objection de conscience aux médecins ?
Sur la sédation et ses risques euthanasiques. Gènéthique voudrait comprendre la différence entre la sédation profonde et continue, telle qu’elle entendue dans la proposition de loi, et la sédation létale, qui fait l’objet d’un amendement déposé par Mr Touraine et l’euthanasie.