En France, « les frais liés à la prescription d’une contraception (pilule, implant, stérilet) sont dorénavant intégralement pris en charge pour toutes les mineures », et ce quel que soit l’âge de la jeune fille. Ces frais incluent « les consultations médicales de prescription et les examens biologiques liés à la prescription d’une contraception ». Jusqu’à présent, cette dispense d’avance de frais était réservée aux seules mineures « âgées d’au moins 15 ans ».
Cette disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 « vise à réduire le nombre d’interruptions volontaires de grossesse ». D’après les chiffres du gouvernement, « près de 1 000 adolescentes de 12 à 14 ans tombent enceintes chaque année en France », et 770 d’entre elles subiront un avortement.
Pour aller plus loin :
L’utilisation de contraceptifs à l’adolescence liée au risque de dépression à l’âge adulte
Région Île-de-France et avortement : le malentendu
Royaume-Uni : des adolescentes avortent pour la sixième fois
Imposer un « besoin » contraceptif, est-ce cela l’émancipation des femmes ?
Le Figaro, Stéphanie Alexandre (17/01/2020)