A l’occasion d’une « note aux rédactions », la secrétaire d’état « chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes », Marlène Schiappa, rappelle son combat « pour les droits sexuels et reproductifs », qu’elle assimile au combat de la France. « Toutes les femmes doivent pouvoir accéder librement à la contraception et à l’IVG. La France défend fermement cette position dans le cadre de sa diplomatie féministe », répète-t-elle.
Au milieu de ces exhortations féministes, on apprend que le président de la République a créé un fonds de dotation de 120 millions d’euros pour « soutenir les mouvements féministes et les ONG, dans le monde », sans plus de précisions quant aux différentes allocations de cette somme conséquente. Mais derrière ces termes à peine voilés se trouvent l’avortement et la contraception.
Le communiqué se targue également du fait que la France ait été « sacrée en 2018 championne de l’initiative ‘She Decides’ », lancée en 2017 pour compenser la suppression des subventions américaines aux ONG soutenant l’avortement (cf. “She decides” : une conférence pour lancer un fond européen de promotion à l’avortement ; ONU : Participation de la France à l’initiative “She decides” pour l’avortement, plus 10 millions d’euros). Une bien triste illustration.
Pour aller plus loin :
- “She Decides” : Obianuju Ekeocha demande à l’Occident des accouchements sans risque plutôt que des avortements sans risque
- ONU : Participation de la France à l’initiative “She decides” pour l’avortement, plus 10 millions d’euros
- Face à Donald Trump, l’Union Européenne s’entête à faire de l’avortement un enjeu majeur
- « Jamais l’Europe n’a été aussi favorable à la vie »
- L’avortement, droit ou drame ?
- L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté »