FIV : un risque accru de morbidité maternelle sévère

Publié le 17 Oct, 2022

Une étude coréenne publiée dans la revue PLoS ONE[1] indique que le recours à la fécondation in vitro augmente le risque de morbidité maternelle sévère[2], que ce soit en cas de grossesse simple ou multiple.

Les chercheurs se sont appuyés sur la cohorte nationale des accouchements du Service national d’assurance maladie de Corée. Ils ont analysé les données relatives aux 269 930 femmes ayant accouché en 2018, et ont évalué la morbidité maternelle grâce à un algorithme développé par les Centers for Disease Control and Prevention des Etats-Unis. Les complications comprenaient l’éclampsie et l’insuffisance rénale aiguë. Les interventions réalisées pour ces complications, telles que la transfusion sanguine ou l’hystérectomie, ont également été prises en compte, indiquent les chercheurs.

Leur analyse a retrouvé une morbidité grave dans 2,3% des accouchements, avec un risque 1,5 fois plus élevé en cas de recours à la fécondation in vitro. Toutefois, le risque ne semble pas supérieur en cas d’insémination artificielle.

 

[1] Nam JY, Hwang S, Jang S-I, Park E-C (2022) Effects of assisted reproductive technology on severe maternal morbidity risk in both singleton and multiple births in Korea: A nationwide population-based cohort study. PLoS ONE 17(10): e0275857. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0275857

[2] La morbidité maternelle sévère est définie comme la survenue, pendant la grossesse, l’accouchement ou dans les 42 jours suivant la délivrance, d’un état pathologique mettant en jeu le pronostic vital maternel mais avec survie de la patiente.

Source : MIMS (17/10/2022)

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