Le Parlement finlandais a approuvé la prise en charge des procédures de PMA réalisées dans le secteur privé à partir de mai 2025. Toutefois, seuls les cas où « l’infertilité est due à un problème médical diagnostiqué » seront couverts.
La loi limite l’éligibilité aux personnes âgées de moins de 43 ans mais Kela, l’institution finlandaise d’assurance sociale qui gère les remboursements, pourra évaluer le remboursement de patients plus âgés « sur la base d’un certificat médical ».
Le système en vigueur auparavant remboursait environ 13% des coûts supportés par plus de 6 600 patients. Le taux de remboursement sera désormais « nettement plus élevé »[1], même si « la plupart des coûts resteront à la charge du patient ».
D’après les estimations du ministère des Affaires sociales et de la Santé, le coût d’une insémination dans une clinique privée s’élève à 600-700 euros, les traitements de FIV se situent quant à eux entre 4 200 et 5 000 euros et le recours à un don de sperme « augmente le coût total ».
Selon le ministère, l’extension de la prise en charge prévue aux cas de « stérilité non médicale » aurait coûté près de 800 000 euros par an (cf. Remboursement de la PMA pour toutes : “Un scandale moral, médical et financier”).
[1] « Un peu moins du quart » des frais pour une FIV par exemple
Sources : YLE (19/03/2025) ; Helsinki Times (21/03/2025)