Vincent Prévot, chercheur à l’Inserm et l’Université Lille 2 – Droit et santé, et ses collaborateurs, ont publié le 5 septembre 2011 dans la revue de l’Académie des Sciences américaine (PNAS), les résultats d’une étude sur l’animal concernant la découverte du rôle de la prostaglandine E2 (PGE2) en tant qu’hormone régulatrice de la fertilité.
Les chercheurs ont montré que la PGE2, libérée dans le cerveau par des cellules nourricières situées dans l’environnement des neurones, étaient indispensables à la production de la GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), hormone stimulant la production des hormones ovariennes et testiculaires. "En fait, l’hormone PGE2 provenant de cellules nourricières (dites gliales) joue un rôle prépondérant : elle est indispensable à la survenue de la puberté et de la fertilité", explique Vincent Prévot.
Chez l’animal, quand cet acteur est défaillant, cela conduit à un retard pubertaire, une hypofertilité, voire une puberté précoce.
D’après le chercheur, "l’identification du rôle-clé de l’hormone et de sa source, des cellules gliales, sur cette grande fonction biologique chez les mammifères ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques pour le traitement des troubles de la fertilité". Il annonce que la prochaine étape consistera en l’analyse des gènes de patients, dont les troubles de fertilité sont d’origine cérébrale, afin de comprendre les conséquences du problème et d’y remédier.
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