Le brevet accompagne et stimule l’innovation technique qui est à la base de la croissance économique de la société. Il repose sur un contrat entre l’inventeur et l’Etat, permettant de promouvoir l’innovation technologique dans l’intérêt de la collectivité. Il récompense et protège celui qui investit en lui accordant un monopole temporaire d’exploitation de 20 ans.
En matière de biotechnologie, il convient de relever l’extrême complexité des débats relatifs à la brevetabilité du vivant où se trouvent fortement imbriquées des exigences d’ordre scientifique, éthique, économique, juridique et politique.
La Croix (Hélène Gaumont-Prat) 16/12/03