Le 10 décembre 2015, les parlementaires membres de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ont interrogé des scientifiques et des juristes à propos des problématiques que peuvent poser les robots dans leurs interactions avec l’homme.
Les robots sont en effet de plus en plus présents dans la vie quotidienne. Ils « servent à remplacer l’humain (notamment en milieu dangereux), à l’assister, à le servir ou à le réhabiliter (handicap), voire à l’augmenter », souligne Jean-Yves Le Déaut, député et président de l’OPECST.
Cependant, « des juristes comme Nathalie Nevejans ou Thierry Daubs ont indiqué qu’à leurs yeux, il n’était pas nécessaire de faire du robot autonome un sujet de droit, une personnalité juridique ». L’instauration de nouveaux droits pour les robots n’est donc pas à l’ordre du jour. Pour ces juristes, « il serait préférable de clarifier la responsabilité entre concepteur, fabricant, vendeur et utilisateur. Et d’adapter les lois déjà existantes.»
La Croix (14/12/2015)