Le Père Alain Bandelier fait remarquer que l’incapacité de l’homme contemporain à assumer la mort témoigne « au fond de la même fragilité, de la même angoisse » que celle à assumer la souffrance. « L’idée et la réalité de la mort lui étant insupportables, il essaie d’y échapper en prolongeant la vie à tout prix (…). Mais l’expérience de la vieillesse, de la maladie, de la faiblesse lui étant également insupportable, il essaie d’y échapper en hâtant la mort« .
Il interroge ainsi le lecteur : « n’est-ce pas ce sentiment de solitude qui rend la mort et la souffrance si insupportables ?« . Pour lui, la réponse est « tout simplement, la présence. Trop de personnes souffrent et meurent sans une parole d’espérance, un geste de tendresse, un regard« .