La revue The Cell a publié l’étude de l’équipe du professeur David Gross du Louisiana State University Health Science Center (LSUHSC). Ces biologistes ont réussi à déclencher l’expression de gènes non codants, « dits silencieux » renfermés dans l’hétérochromatine (partie du chromosome), en augmentant la température du milieu de culture.
La hausse de température a induit une expression des gènes 500 fois supérieure à la normale.
L’étude portant sur les levures a ainsi démontré que les cellules exprimant des gènes silencieux se multipliaient treize fois plus que les cellules normales sous l’effet de la chaleur.
Cette découverte pourrait offrir des perspectives de recherche dans le domaine du vieillissement qui est lié au fait que les cellules, après un certain nombre de divisions, ne peuvent plus se multiplier.
Le Nouvel Observateur 22/05/01