Des chercheurs ont comparé les niveaux d’expression des cellules souches embryonnaires, adultes et différenciées chez la souris*. Ils ont constaté que 216 gènes sont deux à trois fois plus actifs chez les cellules souches (embryonnaires et adultes) que chez les cellules différenciées. Ces 216 gènes joueraient donc un rôle essentiel dans la plasticité cellulaire.
Les gènes dont les fonctions sont identifiées permettent aux cellules de communiquer entre elles, de répondre à des stress environnementaux et de réparer leur ADN.
Les chercheurs, Douglas Melton, Miguel Romalho-Santos et leurs collègues de Harvard (Massachussetts), explique que par ce travail “les gènes identifiés ici, peuvent aider à isoler de nouvelles sources de cellules souches chez l’adulte“.
* Travaux publiés dans la revue Science du 13 septembre 2002.
Libération (Corinne Bensimon) 19/09/02 – Le Quotidien du Médecin (Véronique Nguyen) 13/09/02