Le parquet de Bruxelles a classé sans suites deux plaintes déposées en 2014 visant un médecin belge, président de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Dans les deux cas, les enfants d’une personne euthanasiée reprochaient au Docteur Wim Distelmans de ne pas les avoir avertis de l’euthanasie de leur parent souffrant de dépression.
Tom Mortier, plaignant, contestait en outre l’indépendance du médecin conseil et du psychiatre ayant délivré le second avis, du fait de leur appartenance à la Commission (cf. Belgique: un enfant non averti de l’euthanasie de sa mère porte plainte).
Margot Vandevenne, plaignante, de son côté dénonce le fait que sa mère n’a jamais reçu de traitement pour sa dépression avant d’être euthanasiée (cf. Belgique: nouvelle plainte contre un médecin pour euthanasie).
Le parquet a estimé que dans ces deux affaires « aucune preuve ne démontrait avec certitude la violation de la loi ».
Institut européen de bioéthique (5/02/2018)