En France, une enquête sur le trafic de pentobarbital, anesthésiant utilisé pour l’euthanasie, est en cours depuis juillet dernier. Dans ce cadre, une « centaine de perquisitions » ont eu lieu mardi dernier chez des membres d’une association pro euthanasie. Ainsi Bernard, membre d’ ‘Ultime liberté’, « en a acheté par sûreté, pour mourir proprement le jour où [il l’] aura décidé ». Ce produit, commandé en quelques clics sur internet et expédié « comme cosmétique », « est interdit en France depuis 1996 pour la médecine humaine ». Il est autorisé pour l’euthanasie vétérinaire.
Cette enquête a débuté « suite à une alerte de la police américaine à l’OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) ». Menée par la direction générale de la gendarmerie nationale, elle a pour motif de lutter contre l’« importation en contrebande de marchandises dangereuses pour la santé publique», l’ « exercice illégal de la profession de pharmacien» et la « publicité en faveur de produits ou méthodes permettant de se donner la mort ».
France info, TÉMOIGNAGE : une association pro-euthanasie touchée par une centaine de perquisitions pour trafic de pentobarbital (17/10/2019)