Le procureur de la République adjoint de Bayonne a fait appel de la décision de remise en liberté du Dr Nicolas Bonnemaison. Le médecin urgentiste avait été mis en examen le 12 août 2011 pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables". Le parquet a estimé que cet appel était justifié puisque l’empoisonnement volontaire supposé a été provoqué par "quelqu’un censé sauver des vies". La Chambre de l’instruction de Paris va aujourd’hui se prononcer sur cet appel du procureur adjoint.
Maitre Arnaud Dupin, avocat du Dr Bonnemaison, a déclaré que "la menace d’une incarcération est réelle". Le Conseil National de l’Ordre des médecins s’était saisi de l’affaire suite à la décision de ne pas porter plainte du Conseil Régional de l’Ordre. (Cf. Synthèse de presse du 05/09/11). Les sanctions dont le médecin pourrait être l’objet peuvent aller d’une interdiction temporaire d’exercer à la radiation du tableau.
Le Figaro (Christophe Cornevin) 05/09/11