Après 9 ans de bataille, des chercheurs du Bayor College of Medecine de Houston au Texas ont obtenu l’autorisation d’étudier l’impact qu’a sur des parents la possibilité de choisir le sexe de leur futur enfant. Ces travaux vont à l’encontre des avis des collèges d’experts et comités d’éthique consultés sur ce sujet.
L‘équipe de Sandra Carson qui mènera l’étude estime que les avis éthiques doivent se fonder sur des éléments concrets et non sur des positions morales.
Rappelons qu’en France, au Canada ou encore en Grande Bretagne, choisir le sexe de son enfant est interdit. Les comités d’éthique dénoncent les conséquences de telles pratiques : les risques de discrimination entre les deux sexes et les effets sur la relation parents-enfants.
Aux Etats-Unis, cependant, la législation est plus souple et, 3% des diagnostics pré implantatoires pratiqués auraient pour but le choix du sexe.
La Société américaine de médecine reproductive (ASRM) et le Collège des gynécologues obstétriciens (ACOG) ont déjà condamné le fait de sélectionner le sexe des enfants. L’ASRM peut radier les médecins qui ne suivent pas sa position.
Le Nouvel Observateur (Cécile Dumas) 27/10/05