Des milliers de mineurs immigrés non accompagnés et sans papiers sont actuellement sous la garde du gouvernement fédéral des États-Unis, qui est légalement obligé de leur fournir des soins de santé. Certaines sont enceintes et souhaitent avorter. En mars, le Bureau de la réinstallation des réfugiés a annoncé que les maisons d’accueil de ces mineures, financées par le gouvernement fédéral, ne répondrait pas aux demandes d’avortement sans directives et approbations du directeur de l’Office of Refugee Resettlement (ORR), Scott Lloyd, qui les dirige vers des centres pour femmes enceintes.
Aujourd’hui, l’ACLU[1] poursuit l’administration Trump en justice au nom de l”une de ces femmes, Jane Doe.
[1] American Civil Liberties Union.
Slate, Mark Joseph Stern (11/10/2017)