Aux Etats-Unis, le ministère de l’agriculture a jugé « sans danger », une variété de tomate violette modifiée génétiquement « pour produire 10 fois plus d’antioxydants » que les variétés usuelles. Avec cette autorisation, elle peut être cultivée sans contrôle particulier.
Ces tomates ont été développées depuis une dizaine d’années. Les chercheurs ont prélevé deux gènes sur une autre plante[1] et les ont insérés dans le génome d’un type de tomate violette. Cet ajout a conduit à amplifier la capacité de la plante à produire des anthocyanines[2]. En 2008, les scientifiques avaient étudié l’effet de cette tomate sur la santé de souris, sans constater d’augmentation des cancers.
Cathie Martin et Jonathan Jones, fondateurs du Norwich Plant Sciences espèrent à présent obtenir une autorisation au Royaume-Uni (cf. Des tomates CRISPR enrichies en vitamine D). Pour le moment, ils vont « se concentrer sur les producteurs locaux » pour obtenir un retour des consommateurs, et susciter chez eux « l’intérêt nécessaire pour développer d’autres produits ».
[1] Le muflier
[2] « Les anthocyanines sont naturellement présentes dans de nombreux aliments, comme les myrtilles et le chou rouge. Ils sont responsables du pigment violet de ces aliments et ont été associés à divers avantages pour la santé, notamment une réduction du risque de maladie cardiaque et de diabète. »
Source : New Atlas, Rich Haridy (11/09/2022) – Photo : Pixabay