Au cours de l’été, le réseau prolife américain révélait un contrat de la FDA[1] aux Etats-Unis ayant pour but l’achat de tissus provenant de fœtus humains avortés pour créer des « souris chimériques », c’est-à-dire dotées d’un système immunitaire humain, à des fins de recherche. En réaction, le ministère de la santé a publié lundi dernier une déclaration annonçant la résiliation de ce contrat et le lancement d’un audit sur toutes les acquisitions impliquant des tissus fœtaux humains « afin de garantir leur conformité avec les lois et règlementation » en vigueur. Le ministère souhaite aussi « explorer les alternatives à l’utilisation de tissus fœtaux humains ». La FDA nie pour sa part toute implication directe dans l’achat de ces « échantillons » qui aurait été confié à une organisation à but non lucratif.
Marjorie Dannenfelser du réseau prolife convient qu’il s’agit d’un « petit pas en avant », mais juge ces déclarations « inadéquates ».
La nécessité d’une règlementation plus stricte de cette « industrie » était déjà apparue avec la publication d’un rapport en 2015, celui-ci révélant le trafic d’organes de fœtus avortés mis en place par le Planned Parenthood (cf. Le Planning Familial : Une entreprise au cœur de la vente d’organes d’enfants avortés).
[1] Food and drug administration.
Aleteia, JP Mauro (25/09/2018)