La presse américaine s’interroge sur le positionnement d’Elena Kagan, nouvellement nommée à la Cour suprême, concernant les questions de bioéthique (Cf. Synthèse de presse du 11/05/10). Selon le journal Bloomberg Business Week, Elena Kagan serait assez libérale en matière de bioéthique.
En 1998, alors que le congrès américain tentait de contrer des électeurs de l’Oregon demandant une loi sur le "droit de mourir", Elena Kagan s’était montré favorable au suicide assisté, écrivant que la législation fédérale condamnant les médecins qui ont aidé des patients à mourir constituait une "idée assez épouvantable". En 1997, elle avait apporté son soutien à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, conformément aux vues du Comité consultatif de bioéthique qui affirmait qu’une interdiction "interromprait la recherche importante sur l’infertilité et d’autres progrès médicaux". En 1996, dans une note sur l’avortement tardif, elle écrivait qu’il est "non constitutionnel de l’interdire complètement sans faire d’exceptions pour les cas où [un tel avortement] est nécessaire pour prévenir de ‘sérieuses conséquences pour la santé de la mère’ et elle recommandait de formuler [la loi] en fonction de ces exceptions".
Usatoday.com 27/06/10 – Businessweek.com (Greg Stohr, Laura Litvan) 05/06/10 – BioEdge (Jared Yee) 11/06/10