Aux Etats-Unis, l’Institut national du coeur, du poumon et du sang (National Heart, Lung and Blood Institute, NHLBI) a annoncé un financement de 76 millions de dollars pour la recherche sur les cellules iPS, pendant 5 ans. Constatant l’obtention facile de cellules souches pluripotentes induites (iPS) à partir de tissus humains – par exemple à partir de fibroblastes de peau ou de cellules sanguines – et leur possible utilisation “comme modèles de maladies pour des tests thérapeutiques ou des examens toxicologiques“, le programme vise à améliorer les protocoles de création et de différenciation de cellules iPS. Le but est de rendre ces technologies efficaces pour produire ces cellules iPS à haut débit. Le programme a également pour objectif de “développer des types cellulaires iPS associés à d’autres pathologies cardiovasculaires, pulmonaires et d’origine sanguine“.
Les cellules iPSserviront à “étudier le lien entre variations génétiques et maladies“, et à comprendre “comment les variants génétiques […] influencent les phénotypes moléculaires dans des modèles cellulaires de maladies“.
Les responsables du NHLBI affirment que ces recherches permettront le développement d’une “prévention efficace et des stratégies thérapeutiques pour les maladies communes et rares du coeur, du poumon, du sang, et les maladies du sommeil“.
Bulletins-electroniques.com 19/03/10