Les anomalies ou malformations congénitales sont “des défauts de structure ou de fonction d’un organe, ou d’une région du corps, résultants d’une anomalie du processus normal du développement de l’embryon ou du foetus“. Présentes à la naissance, ces anomalies sont “une cause majeure de morbidité, de mortalité infantile et de handicap“.
Pour la première fois, l’Institut national de veille sanitaire (Invs) a regroupé l’ensemble des données des registres de malformations congénitales dans un dossier thématique publié sur son site internet. Au total, 21 anomalies ont été retenues et une analyse détaillée de chacune d’elles a été réalisée “en raison de leur importance épidémiologique en terme de fréquence et de gravité“.
Dans un communiqué, l’Invs précise que “la prévalence totale des nouveau-nés ou foetus porteurs d’anomalies congénitales en France est estimée en 2011 à 3,3 cas pour 100 naissances, soit autour de 27 000 cas par an. Cela représente environ 20 000 nouveau-nés vivants, 400 mort-nés et 7000 interruptions médicales de grossesse“. L’ensemble de ces estimations ont été faites par rapport au nombre de naissance en France, soit 823 394 naissances vivantes en 2011, selon l’INSEE.
Parmi les 21 anomalies congénitales sélectionnées, la trisomie 21 est la plus fréquente: “près de 2400 diagnostics en 2011 chez des foetus ou nouveau-nés, soit une prévalence de 0,3 % des naissances”. Autres cas de malformations, les fentes labiales et palatines, qui représentent 1300 cas par an, ou encore les malformations du tube neural, 1030 cas.
Pourquoi docteur? 09/04/2014