Essure : « modifier la règlementation n’est pas nécessaire » estiment les experts

Publié le 23 Avr, 2017

La réunion de travail du 19 avril, qui s’est tenue au siège de l’ANSM[1], a « permis aux experts d’entendre des représentants de l’association Réseau d’entraide soutien et information sur la stérilisation tubaire (Resist), du Planning familial, de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (ANCIC), et du Collège national des gynécologues et obstétriciens français ». Leurs premières conclusions, publiées dès le lendemain, sont « unanimes » : « les données de la littérature, de la surveillance et les résultats de l’étude épidémiologique ne remettent pas en cause la balance bénéfices risques favorable de l’implant Essure ». Les experts estiment cependant qu’ « une information indépendante devrait être apportée aux femmes envisageant la contraception permanente sur l’ensemble des méthodes de contraception et en particulier sur les avantage et les risques des deux méthodes de contraception permanente féminine[2] afin de permettre une décision éclairée ».Une « affaire rondement menée », constate Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine.

 

Resist, l’association de patientes qui dénonce les effets secondaires de l’implant s’est dite « un peu déçue » de ces conclusions. Elle attend toutefois les résultats de procédures judiciaires en cours, et d’ici là, met en garde : « Il faut que les gynécologues soient vraiment clairs: on ne sait pas comment l’implant va vieillir, il y a des risques d’échecs et de complications, et s’il faut l’enlever, il faut passer par une ablation des trompes voire de l’utérus ».

Jean-Yves Nau (21/04/2017), AFP

Photo: Pixabay / DR

Partager cet article

Synthèses de presse

Xénotransplantation de rein de porc : une procédure combinée inédite
/ Don d'organes

Xénotransplantation de rein de porc : une procédure combinée inédite

Lisa Pisano, une américaine du New Jersey âgée de 54 ans, est devenue la seconde patiente vivante à recevoir une ...
23_experimentation_animale

Des organoïdes de cerveau humain implantés chez des rats pour étudier un traitement

Des chercheurs ont créé des « organoïdes cérébraux » humains à partir de cellules de peau d'enfants atteints du syndrome ...
Changement de sexe à l’état civil : le Parlement néerlandais en faveur du statu quo
/ Genre

Changement de sexe à l’état civil : le Parlement néerlandais en faveur du statu quo

Aux Pays-Bas, une « majorité de députés » a indiqué qu'elle ne souhaitait pas poursuivre l’examen d’une proposition qui visait ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres