Réuni à Madrid en congrès, le Parti socialiste espagnol, au pouvoir depuis 2004, a annoncé qu’il souhaitait assouplir les conditions relatives à l’avortement en Espagne.
Vice-présidente du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega a expliqué que cette réforme s’inspirerait des "expériences les plus innovatrices des lois européennes concernant les circonstances et les délais" d’avortement. Réélu en mars 2008 à la présidence du gouvernement espagnol et réélu samedi secrétaire général du Parti socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero avait pourtant annoncé qu’il n’engagerait aucune réforme sur cette question.
Rappelons qu’en Espagne, l’avortement est dépénalisé, en cas de viols (jusqu’à 12 semaines de grossesse), de malformation du fœtus (jusqu’à 22 semaines) ou de danger pour la santé physique ou psychique de la mère (sans limitation de temps) depuis 1985. "Une grande majorité" des avortements pratiqués l’est au motif du "risque psychologique" encouru par la mère, ce qui donne lieu à des avortements très tardifs (jusqu’au huitième mois).
Le Parti socialiste espagnol devrait aussi prendre "des mesures pour une ‘mort digne’" [NDLR : en faveur de l’euthanasie].
Romandie News 05/07/08 – Les Echos.fr 07/07/08 – Fenêtre sur l’Europe 07/07/08 – La Croix.com 05/07/08