Mercredi 6 avril, le Sénat espagnol a adopté définitivement une loi condamnant à la prison toute personne qui « harcèlera une femme » ou un professionnel de santé, en vue de « faire obstacle à l’exercice du droit à l’interruption volontaire de grossesse », via « des actes gênants, offensifs, d’intimidation ou de pression », selon les expressions contenues dans le texte de loi. Le texte vise en particulier les personnes se réunissant pour prier devant les cliniques d’avortement (Cf. Avortement et liberté d’expression : deux maires, deux choix ; Espagne : le gouvernement veut pénaliser les rassemblements anti-IVG ; Espagne : « Respectons davantage la vie »).
Les peines iront de trois mois à un an de prison, ou pourront être remplacées par 31 à 80 jours de travaux d’intérêt général.
Sources : AFP (6/04/2022) ; One of us (6/04/2022)