En Ontario au Canada, au total 519 personnes ont été euthanasiées du 1er juillet au 30 septembre. Sur l’ensemble des personnes euthanasiées, il apparaît que 30 organes ont été donnés. En d’autres termes, le médecin qui euthanasie et les chirurgiens qui transplantent ont coordonné leurs efforts pour que ces personnes puissent donner leurs organes aux autres.
On peut supposer que le don n’a pas été la cause du décès, car c’est illégal en vertu de la loi canadienne sur l’euthanasie. Mais les médecins exercent des pressions pour que cela change. Une position vivement critiquée. Le mois dernier, le Dr E. Wesley Ely, de l’Université Vanderbilt, a publié un article dans la revue Intensive Care Medicine où il demande : « Lorsque les médecins participent à une intervention conçue pour tuer une personne, les patients seront-ils certains à 100 % que leur médecin est fermement du côté de la guérison ? Quel message envoie-t-il sur la valeur de chaque vie humaine lorsque les médecins approuvent l’échange d’une vie contre une autre ? Quel effet cela a-t-il déjà eu sur les médecins complices de telles procédures qui causent la mort ? »
Bioedge, Michael Cook (20/10/2019)