En Italie, la Chambre des députés vient d’adopter un texte de loi sur le « testament biologique ».
La loi doit permettre à toute personne majeure de rédiger ou d’enregistrer en vidéo des dispositions anticipées dans lesquelles elle exprime ses volontés relatives à la fin de vie. Elles sont révisables et révocables.
Un patient en phase terminale pourra « refuser tout traitement » et la loi autorise une « sédation palliative ‘profonde et continue provoquant une altération de la conscience’, jusqu’au moment du décès ».
Du côté du médecin, la loi oblige à « respecter la volonté du patient » et l’exempte « de toute responsabilité pénale ». Il peut refuser de « débrancher une machine tenant en vie son patient », mais devra faire intervenir un autre médecin qui appliquera « les dispositions du patient ».
Pour une personne en incapacité ou mineure, « un tuteur légal ou sa famille la plus proche » prendra « une décision à sa place ».
Enfin, l’acharnement thérapeutique étant interdit par la loi, un patient atteint d’une maladie grave et incurable dont le pronostic est engagé à court terme, pourra refuser une trachéotomie ou un respirateur artificiel, mais aussi l’alimentation et l’hydratation artificielles.
Ce texte doit encore recevoir l’aval des sénateurs. La date n’est pas encore connue.