En Egypte, neuf personnes ont été condamnées mardi par la Cour pénale du Caire à des peines pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison « pour leur implication dans un trafic d’organes humains ». Ils étaient inculpés de crime en bande organisée, trafic et transplantation illégale d’organes.
Quatre des dix accusés ont écopé de dix ans de prison, cinq autres de cinq ans, et les deux derniers de trois ans, ainsi que d’une amende de 100 000 livres égyptiennes[1] chacun.
En août 2017, un groupe de trafiquants d’organes, dont un chirurgien, une infirmière, deux anesthésistes et deux techniciens de laboratoire, « ont été arrêtés dans un hôpital du district d’Abo El Nomros ». Ils ont été accusés « d’avoir procédé à une transplantation d’organe, après avoir acheté un rein à un homme en difficulté financière pour le greffer à une femme fortunée ».
Agence de presse Xinhua (19/09/2018)