La juge du tribunal supérieur de San Francisco a tranché mercredi sur l’avenir des embryons congelés d’un couple divorcé aux Etats Unis. La femme « devenue stérile après un cancer demandait à pouvoir utiliser ses embryons congelés avec son ex mari » (cf. Gènéthique du 17 juillet 2015). Mais le couple avait signé un accord selon lequel « les cinq embryons que le couple avait décidé de congeler avant le traitement (…) seraient détruits en cas de divorce ». S’appuyant sur ce contrat, la juge a donc tranché contre la demande de l’épouse.
« Le fait que le sort d’une vie humaine naissante, représentée dans ce dossier par les embryons, doive être déterminé par un tribunal qui s’appuie sur les principes froids de la loi est une conséquence dérangeant de la technologie biologique moderne », a-t-elle écrit.
Cette affaire n’est pas isolée aux Etats Unis, et cette décision était attendue par d’autres couples dans le même cas, car elle pourrait faire jurisprudence dans l’état de Californie. Elle pourrait faire l’objet d’un appel.
AFP (18/11/2015)